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Sandrine Bonnaire née le 31 mai 1967 à Gannat en Auvergne, est une actrice française.
Carrière
Elle fut révélée au public par le film de
Maurice Pialat,
À nos amours où sa jeunesse et sa sensualité crèvent l'écran. Son rapport avec ce metteur en scène sera d'ailleurs très important puisqu'ils tourneront ensuite deux autres films :
Police et
Sous le soleil de Satan qui obtiendra la palme d'or du
Festival de Cannes en 1987 (malgré les critiques, l'annonce du prix est sifflée).
Tout au long de sa carrière, Sandrine Bonnaire s'est illustrée dans un registre plutôt sombre et grave. Elle avoue elle-même que son apparence doit évoquer la gravité.
En 2006, dans le téléfilm Le Procès de Bobigny, elle joue le rôle d'une personne vivante, la mère d'une jeune fille mineure ayant avorté en 1972, ce qui donna lieu à un procès historique de l'avortement. Ce qu'elle commente dans une interview: « Ça oblige à mettre de côté son ego de comédienne. Il faut être dans le vrai parce que, toujours, il y a cette pensée que l’autre, la personne concernée, verra le film. La pensée de ne pas trahir, même s’il s’agit d’une adaptation. »
Filmographie
Réalisatrice
- 2007 - Elle s'appelle Sabine (documentaire TV), auteur et réalisatrice. Ce film est sorti en salles le 30 janvier 2008.
Récompenses
Vie privée
Elle a passé l'essentiel de son enfance et de son adolescence à
Grigny en
région parisienne. La mère de Sandrine Bonnaire était
Témoin de Jéhovah, et c'est la raison pour laquelle elle ne garde pas beaucoup de souvenirs de son enfance. Elle déclare : « J'ai une amnésie, peut-être pas inconsciente, mais totale de mon enfance ». Elle ne parle pas de sa mère pour ne pas en dire du mal et doit son équilibre à son père qui n'était pas dans la secte. À cause de la destruction d'humains proclamée et annoncée plusieurs fois par les Témoins de Jéhovah, principe négatif et terrorisant dit-elle, Sandrine Bonnaire déteste les religions mais respecte la foi. Dans le magazine
Psychologies, elle déclare : « Il y a un aspect très castrateur dans les religions. Une espèce de soumission et cette idée du péché qui me fait froid dans le dos.».
Elle est septième d'une famille de onze enfants. Une de ses soeurs, Sabine, souffre d'Autisme. Sandrine Bonnaire, qui en 2001 a été marraine de la journée de l'autisme, a réalisé un documentaire sur sa soeur, Elle s'appelle Sabine, présenté au festival de Cannes (Quinzaine des réalisateurs) de 2007 et sorti en salles en 2008.
Elle a rencontré William Hurt en 1991 sur le tournage de « La peste » de Luis Puenzo. Il est le père de sa fille Jeanne.
En 2003, elle a épousé Guillaume Laurant, scénariste. Il est le père de sa fille Adèle. Elle vit actuellement en région parisienne avec Guillaume Laurant, Jeanne et Adèle.
Notes et références
Liens externes